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Les Auxiliaires de Cultures : des insectes pour limiter les ravageurs 🐞

Mercredi 20 juillet s’est dĂ©roulĂ© un aprĂšs-midi technique sur les auxiliaires de culture dans le Jura, sur l’exploitation Saint-Lamain LĂ©gumes.
Le groupe DEPHY MaraĂźchage de Franche-ComtĂ© , animĂ© par la Chambre RĂ©gionale, travaille cette thĂ©matique depuis le dĂ©but d’annĂ©e et est Ă  l’origine de l’évĂšnement.
 

Retours sur un aprĂšs-midi technique pour en apprendre plus sur les auxiliaires des cultures maraĂźchĂšres.

Pierre Lasne, chargĂ© d’expĂ©rimentation Ă  la SERAIL (station d’expĂ©rimentation en cultures lĂ©gumiĂšre de la rĂ©gion RhĂŽne-Alpes) a prĂ©sentĂ© les principaux auxiliaires de pucerons, thrips et acariens en maraĂźchage. L’intervenant a dĂ©taillĂ© leur mode d’action, leur cycle de vie ainsi que les conditions de rĂ©ussite des lĂąchers.

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ArmĂ©s de loupes et de petites boĂźtes, les participants se sont ensuite dirigĂ©s vers les tunnels Ă  la recherche d’auxiliaires. DiffĂ©rentes espĂšces de prĂ©dateurs de pucerons ont Ă©tĂ© observĂ©s : des coccinelles, des larves de chrysopes et des larves de cĂ©cidomyies Aphidoletes, petites larves orange appartenant Ă  la famille des diptĂšres.
Des punaises prédatrices du genre
Orius ont Ă©tĂ© vu dans des foyers d’acariens tĂ©tranyques. Elles peuvent Ă©galement consommer des pucerons et des thrips.


Par exemple, l’acarien prĂ©dateur Neoseiulus californicus, s’attaque Ă  tous les stades de l’acarien tĂ©tranyque, ravageur des cultures sous serre notamment.

Il est Ă©galement intĂ©ressant en prĂ©ventif et s’installe dans les tunnels d’autant mieux que les serres sont blanchies et rĂ©guliĂšrement brumisĂ©es afin de maintenir une hygromĂ©trie suffisante. 

Neoseiulus californicus (Source : Serail)

Neoseiulus californicus se développe mieux et plus rapidement à des températures élevées.
Les tempĂ©ratures optimum de son dĂ©veloppement sont comprises entre 10° C et 33° C. Il supporte mieux les hygromĂ©tries faibles mais en dessous de 60 %, elles lui sont dĂ©favorables. Cet acarien prĂ©dateur s’adapte aux conditions chaudes et sĂšches.
L’accouplement est indispensable pour la ponte. La femelle pond en moyenne 3 oeufs par jour à 25° C lorsqu’elle consomme des oeufs d’acariens phytophages, contre 0,7 oeuf lorsqu’elle se nourrit de pollen.
Lorsque le nombre de proies diminue, le nombre d’oeufs pondus fait de mĂȘme. En cas de tempĂ©ratures Ă©levĂ©es, le cycle peut s’accomplir en cinq jours.

Si vous n’avez pas pu participer Ă  cet Ă©vĂšnement et que la thĂ©matique des auxiliaires vous intĂ©resse, pas de panique !

Pour approfondir le sujet et notamment les pratiques favorisant la prĂ©sence des auxiliaires naturels, le groupe DEPHY organise un voyage d’études le 28 septembre sur la biodiversitĂ© fonctionnelle dans la rĂ©gion lyonnaise.

Au programme, visite d’un essai sur les amĂ©nagements sous tunnels pour favoriser les auxiliaires Ă  la SERAIL le matin, et visite d’une exploitation maraĂźchĂšre l’aprĂšs-midi.

Cette journĂ©e est ouverte Ă  tous, alors n’hĂ©sitez pas Ă  vous inscrire !
CONTACT
InÚs Mahé,  
Animatrice du groupe DEPHY maraĂźchage
Portable : 06 75 67 62 79
ines.mahe@bfc.chambagri.fr
Invitation DEPHY_Visite SERAIL_28.09.22_page-0001(1)

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