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Le désherbage des céréales : j’y vais ou j’y vais pas ?
Un passage de herse étrille à l’aveugle est possible dans les dernières parcelles semées en veillant au préalable à ce que la céréale ne soit pas germée et que l’état du sol le permette. Ce passage est efficace sur des adventices au stade filament, un simple coup d’œil de vos parcelles (méticuleux car ces plantules sont difficilement repérables) vous permettra de savoir s’il faut herser ou pas. A contrario un passage sur une parcelle “propre” risque de faire de la terre fine et de favoriser la levée d’adventices … tout dépend des conditions climatiques à venir !
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Gestion des ravageurs : les limaces
Les limaces sont à surveiller de près ! Malheureusement, leur observation est compliquée et on constate souvent leurs dégâts à posteriori (mettre des pièges). Les limaces noires en particulier sont très discrètes. La surveillance doit être maintenue jusqu’au stade à 3 feuilles des céréales.
En cas de dégâts, il est possible d’intervenir en localisé de préférence avec du phosphate de fer, comme le Ferramol, une substance autorisée en AB. En revanche, c’est une solution de “dernière chance”. Dans les parcelles à risque il est préférable d’anticiper le problème en détruisant l’habitat des limaces : déchaumages répétés, enfouissement des résidus de récolte… Un produit, bien qu’homologué en AB, n’est pas sans incidence et leur sélectivité n’est jamais totale.
Les interventions mécaniques (passages de herse étrille la nuit avant le semis de la culture) ont un bon niveau d’efficacité dès lors que les limaces sont présentes sur le sol à une profondeur inférieur à 1 cm. Effectuer deux à trois passages sur deux à 3 jours consécutifs à grande vitesse (> 12 km/h) et à fort terrage.
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Rappels pour la fertilisation : cas des blés !
Blé de printemps :
Les engrais du commerce à base de fientes de poule se montrent efficients sur blé de printemps. Un apport de 60 à 80 unités d’azote/ha positionné avant semis sous le lit de semences (à 6-8 cm de profondeur) peut procurer un gain de rendement de l’ordre de 10 qx/ha et plus par hectare.
Blé d’hiver :
Les apports d’engrais azoté sur blé d’hiver ne sont pas recommandés sur blé de luzerne et/ou de prairies temporaires. Par contre sur blé de blé ou sur blé de relais de rotation (blé de pois, féverole, soja, lentilles) un apport précoce (avant fin février) de 40 à 80 unités d’azote peut impliquer un gain de rendement de l’ordre de 8 à 10 qx/ha suivant l’année climatique et la pluviométrie. Lors de l’apport de printemps sur une culture d’hiver, essayez d’incorporer l’engrais, soit avec une herse étrille et/ou avec houe rotative. Ne pas fertiliser des parcelles colonisées par le vulpin.
Sur la rotation d’apport d’engrais à base de fientes de poules est aussi l’occasion de rééquilibrer le bilan en phosphore. En revanche d’un point de vue économique, un apport d’engrais organique n’est _rentable que s’il procure un gain de produit brut au moins égal à son cout : 300 E/ha apporté à 8 à 10 qx ha de blé en plus.
